Bien-être animal : un référent dédié, obligatoire en 2022 dans tous les élevages.
Le responsable de l’élevage ou une personne désignée
« À compter du 1er janvier 2022, tous les élevages d’animaux domestiques (animaux de rente, de compagnie, équidés) et d’animaux sauvages apprivoisés ou tenus en captivité devront désigner un référent en charge du bien-être animal », précise le ministère de l’Agriculture dans un communiqué.
Selon l’arrêté, « le référent « bien-être animal » peut être le responsable d’élevage lui-même ou une personne qu’il désigne au sein de son personnel ».
Dans le cas des élevages de porcs et de volailles, ce référent devra suivre une formation spécifique.
Une formation obligatoire pour les porcs et volailles« Les référents désignés au sein des élevages de porcs ou de volailles auront six mois à compter du 1er janvier 2022 pour entamer le parcours de formation, et disposeront de 18 mois pour l’achever », indique le ministère, selon lequel « certaines formations suivies antérieurement pourront être reconnues au titre du parcours de formation ».
« Dans les autres filières (bovines, ovines…) non couvertes à ce jour par l’obligation, une formation au bien-être animal pourra être suivie de manière volontaire par les référents », est-il ajouté dans le communiqué.
L’affichage est nécessaire dans les bâtiments d’élevage.
Élevage respectueux des animaux
Un élevage sain d’animaux répond à leurs besoins physiologiques, comportementaux et émotionnels. La nourriture les nourrit, l’eau est accessible, l’aire de repos est confortable et l’atmosphère est saine. Les animaux sont protégés des impacts climatiques extrêmes. Ils consomment, interagissent et se reposent. Ils sont également protégés des impacts climatiques extrêmes. Ils se promènent, apprennent à se connaître. L’environnement extérieur les stimule. Des conditions environnementales structurées et bien équipées sont propices au comportement naturel de l’animal : courir, sauter, battre des ailes, chercher de la nourriture, manger et brouter. L’intelligence de l’animal est sollicitée. Le stress chronique et la frustration, la peur et la douleur, ainsi que les problèmes sociaux et psychologiques sont évités. Les congénères renforcent les liens sociaux, dans un groupe spécifique.
Le bien-être animal est une préoccupation croissante dans l’industrie de l’élevage en France. La loi de l’élevage en France pour le bien-être animal de 2022 vise à améliorer les conditions de vie des animaux d’élevage en France en obligeant tous les élevages d’animaux domestiques et sauvages à désigner un référent « bien-être animal« . Ce référent sera chargé de veiller au bien-être des animaux et de suivre une formation spécifique dans le cas des élevages de porcs et de volailles. Cette mesure est une étape importante pour garantir que les animaux d’élevage sont traités avec respect et dignité. Cependant, les éleveurs peuvent également prendre des mesures pour améliorer le bien-être des animaux d’élevage, telles que l’utilisation de pratiques d’élevage durables et la mise en place de conditions de vie confortables pour les animaux. En outre, les consommateurs peuvent aussi jouer un rôle en choisissant des produits d’origine animale issus d’élevages respectueux du bien-être animal. pour la reproduction, la compagnie, les loisirs ou à des fins scientifiques.
Les pratiques durables en élevage
L’agriculture et l’élevage sont des activités essentielles pour nourrir les populations du monde entier. Cependant, ces activités peuvent avoir un impact négatif sur l’environnement et le bien-être animal si elles ne sont pas menées de manière responsable. Dans cet article, nous allons nous concentrer sur trois pratiques durables en élevage : l’agroforesterie, l’élevage en pâturage et l’utilisation de fumier comme engrais naturel.
L’agroforesterie
L’agroforesterie est une pratique agricole qui consiste à cultiver des arbres en combinaison avec des cultures ou de l’élevage. Cette pratique offre de nombreux avantages pour l’environnement et le bien-être animal. Tout d’abord, l’agroforesterie peut améliorer la biodiversité en fournissant un habitat pour la faune et la flore sauvages. Elle peut également réduire l’érosion des sols en stabilisant les pentes et les rives des cours d’eau. En outre, l’agroforesterie peut fournir de l’ombre et du fourrage pour les animaux d’élevage, ce qui peut améliorer leur bien-être. Enfin, l’agroforesterie peut stocker du carbone dans les arbres, ce qui contribue à la lutte contre le changement climatique.
L’élevage en pâturage
L’élevage en pâturage est une pratique agricole qui consiste à laisser les animaux brouter librement dans des pâturages. Cette pratique peut améliorer le bien-être des animaux d’élevage, réduire l’utilisation d’aliments pour animaux et d’engrais, et fournir des aliments plus nutritifs pour les consommateurs. L’élevage en pâturage peut aussi contribuer à la conservation des terres, car les pâturages peuvent aider à prévenir l’érosion et à protéger la biodiversité.
L’utilisation de fumier comme engrais naturel
L’utilisation de fumier comme engrais naturel dans l’agriculture et l’élevage est une pratique durable qui peut réduire l’utilisation d’engrais chimiques, améliorer la qualité du sol, réduire les émissions de gaz à effet de serre et favoriser une production alimentaire plus durable. Le fumier est une source riche en nutriments tels que l’azote et le phosphore, qui sont essentiels à la croissance des plantes. En utilisant du fumier comme engrais, les agriculteurs peuvent réduire leur dépendance aux engrais chimiques, qui peuvent être coûteux et avoir des effets néfastes sur l’environnement.
En conclusion, les pratiques durables en élevage peuvent contribuer à une production alimentaire plus responsable. L’agroforesterie, l’élevage en pâturage et l’utilisation de fumier comme engrais naturel sont des exemples de pratiques durables qui peuvent améliorer la qualité de l’environnement, le bien-être animal et la santé humaine. En adoptant